Travailler permet de stimuler les facultés intellectuelles, émotionnelles et psychologiques d’un être humain. Véritable vecteur de socialisation, le travail permet de maintenir le lien avec le monde extérieur. Jusqu’à preuve du contraire, il présente de multiples bienfaits sur la santé physique de ceux qui le pratiquent.
Toutefois, lorsqu’il s’effectue dans de mauvaises conditions, il peut devenir une source de chagrin et de mal-être. En effet, les situations d’inconfort en milieu professionnel peuvent découler des chutes. Elles figurent en tête de liste des accidents de travail. Leur survenance peut handicaper temporairement voire définitivement l’employé affecté. Ainsi, la priorité doit être accordée aux techniques de sécurisation contre les chutes. Voici comment procéder.
Installer les nez de marche antidérapants
Très présents dans les espaces de vie et de travail, les escaliers sont indémodables. Leur présence peut néanmoins être une source d’angoisse, car ils sont propices aux risques d’accident. Disponible sous plusieurs formes, le nez de marche antidérapante est une solution ponctuelle. Qu’il s’agisse d’installations internes ou externes, en béton ou en métal, ce dispositif permet de limiter efficacement les accidents liés aux marches d’escalier.
Les différents types de nez de marche antidérapant
Résistant à l’humidité et aux différents facteurs de vieillissement, le nez de marche antidérapant est un allié de taille contre les chutes d’escaliers. Les modèles en vente peuvent être installés sur tout type d’escalier. Ainsi, ceux constitués de résine, d’aluminium, de dispositif lumineux, de ruban adhésif et d’accessoire PVC sont les différentes catégories que vous pouvez utiliser. En outre, les modèles ayant des vis sont appropriés pour les escaliers fabriqués avec du bois. Ils sont en contact direct avec le sol.
Le processus d’installation des nez de marche antidérapants
En plus de leur fonction protectrice, les nez de marche antidérapants contribuent au non vieillissement des escaliers. Il suffit de bien les installer. Il faut également prendre en compte le contraste des couleurs. En fait, leur couleur doit différer de celle du support sur lequel ils sont installés. Selon les réglementations en vigueur, leurs débordements ne doivent pas atteindre 11 millimètres. Il est également conseillé de posséder les compétences nécessaires pour réussir leur pose.
Élaborer les plans de protection contre les chutes
Principales causes des accidents professionnels, les cas de chute sont récurrents. Au-delà des escaliers, ils peuvent se produire à des endroits différents. Pour bien élaborer les plans de protection anti-chute, deux solutions sont envisageables.
Identifier les risques potentiels
L’identification des risques auxquels les employés sont exposés est non négligeable. Prévenir vaut mieux que guérir trouve tout son sens ici. Il est donc question de déceler les lieux propices aux chutes. De ce fait, il sera plus aisé de mettre sur pied des mécanismes de protection efficaces. Cette mission incombe plus à l’employeur. Ce dernier se doit d’impliquer ses collaborateurs.
Former les employés en système de sécurité
Généralement, l’ignorance est à l’origine des accidents de travail. C’est la raison pour laquelle les employés doivent être formés. Si nous prenons l’exemple des travaux effectués en hauteur, force est de constater qu’ils sont très dangereux. En plus de connaître les différents risques auxquels ils sont exposés dans l’exercice de leur fonction, ils doivent donc se former. Leur formation doit être axée sur la maîtrise des différents mécanismes de protection dont ils peuvent se servir.
Mettre sur pied des systèmes de protection
Relativement aux systèmes de protection, ils sont à la fois préventifs et curatifs. Ils peuvent être d’ordre collectif ou individuel.
Les systèmes de protection collectifs
Comme leur nom l’indique, les systèmes de protection collectifs assurent la sécurité de l’ensemble du personnel. Cette sécurisation est régie par les principes de protection par éloignement, par obstacle, par réduction de nuisance et par consignation. En termes de procédés, nous avons par exemple les techniques de revêtement pour sol antidérapant, les dispositifs antibruit, les filets anti-chute et le fameux garde-corps. Ce dernier peut être installé sur les toits ou tout endroit à haut risque.
Les mesures de protection individuelles
Centrées sur l’individu, elles sont nombreuses. Certaines dispositions légales traitent de leurs caractéristiques. Les chaussures anti-chute assurent la protection des personnes exposées aux espaces glissants. Contrairement aux idées reçues, elles ne sont pas uniquement réservées aux personnes âgées. Les casques permettent aussi de protéger la tête. Cette partie du corps est très fragile. En cas d’accident, le port du casque la met à l’abri des chocs. De plus, le harnais est un gadget incontournable pour les employés exposés aux grands risques de chute.
Conclusion
Le travail est certes utile à l’épanouissement de l’être humain. Il impacte positivement tant sur le plan moral, que physique. Cependant, il doit s’effectuer dans de bonnes conditions. Étant donné que les chutes sont les principaux accidents de travail auxquels sont confrontés les employés, les propriétaires d’entreprise ont l’obligation d’élaborer des stratégies optimales. En tête de liste, le nez de marche antidérapant qui protège efficacement contre les incidents liés aux escaliers. En outre, l’évaluation des risques, la formation du personnel et l’instauration de systèmes de protection sont des mesures rentables.